Alors qu’une quatrième édition des “Femmes en Transition” avec Aline Wauters se prépare pour fin mars à début octobre 2020, nous voulions revenir en images et à travers quelques témoignages sur ces traversées passionnantes…
Diaporama de quelques moments glané lors des 3 premières éditions…
[widgetkit id=”66″ name=”Slideshow TQR 2019-01″]
Témoignage de T. :
A Arendonk, réinsertion dans le corps. La nourriture est saine. Le corps en est heureux. Les mains retrouvent leur mémoire. Elles reconnaissent les herbes, elles en font la cueillette. Elles caressent les brins, les massent, les retordent sans les casser. Elles tissent.
Le corps retrouve la démarche perdue sur le goudron. Le pas ralentit, le bassin s’assouplit, les épaules se détendent, la tête se redresse.
Les pieds reprennent la cadence, ils dansent! Quelle affaire.
Retrouvailles avec la Lune
Mon affection pour la lune date de bien avant le temps ou elle fit son entrée dans mon ventre…. Très vite mes fibres de petite fille incorporèrent son cycle. Instinctivement mon corps d’enfant savait la phase lunaire au quotidien.
La lune me rassurait. Où que j’aille, elle m’accompagnait. Avec elle je n’avais pas peur de la nuit. Les nuits étaient vivantes, rythmées de sons, de couleurs et de senteurs.
La lune en chef d’orchestre.
Je sollicitais son aide quand les êtres chers se faisaient lointains. Je me disais qu’elle avait bonne vue d’ensemble de là-haut et en tout cas bonne lumière…
Sous les lumières de la ville j’ai perdu la lune. Je n’ai pas mesuré les effets de sa (ou de ma) disparition tout de suite. Mais aujourd’hui je sais que mon âme de femme en est affectée. Bien sûr il m’arrive de la voir… mais je ne suis plus en lien avec elle.
Perdre la lune m’éloigne de ma nature première, me détache de mon savoir cyclique, stérilise mes nuits.
Avoir la lune c’est savoir que toujours la lumière revient.
La lune veillait à Arendonk. Je l’y ai retrouvée…
Témoignage de C :
Du temps hors du temps. De l’espace que je m’offre. Espace au-dedans, au dehors.
Espace de partages,d’écoute mutuelle, d’ouverture.
Et rituels pour imprimer l’histoire dans nos corps et dans nos âmes.
Et magie du galop léger du chevreuil, sur le chemin au coeur de la nuit..
Pour moi, la traversée qui relie a la même saveur qu’un voyage dans le désert
Le choix de vivre, un temps,dans le dénuement des choses matérielles ( à acquérir, à utiliser, à entretenir ), et découvrir le temps libéré. Temps organique, de partage, de reliance avec soi et avec les autres.
Et la découverte que la joie est au rendez-vous, le sentiment délicieux de vivre pleinement, d’occuper une juste place, que tout est là.
… j’ai réalisé combien il m’est précieux et nécessaire de partager, échanger, prendre le temps d’une météo, d’un hug, de danser, de cuisiner,de rire, d’écouter de la musique… Ensemble, dans l’affection et la sincérité.
… Ouvrir, ouvrir, ouvrir… vers la conscience que la seule chose qui importe c’est l’amour
La joie d’aimer,d’être mon grand amour, d’être l’amour. Et de le partager ?
Dire oui à ce qui se présente, tout en étant ancrée dans ce que le TQR m’a permis de vivre : l’interdépendance, la toile de reliance du vivant, le ressenti, doux et protecteur, de faire partie de cette toile.
Pleine de gratitude d’avoir eu la chance de vivre cette traversée avec chacun/ chacune de vous…
>>> Voir la présentation de l’édition 2020 : “Les traversées qui reconnectent 2020”
>>> Les traversées qui reconnectent 2020 : rencontre le 27 janvier 2020!